66 – Jacques Hen­ri Lartigue

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Depuis bien­tôt trente ans, Repor­ters sans fron­tières met à l’honneur les pho­to­graphes les plus mar­quants du XXe siècle. C’est tout natu­rel­le­ment que Jacques Hen­ri Lar­tigue, auteur de tant d’images ico­niques, trouve aujourd’hui sa place aux côtés de Car­tier-Bres­son, Dois­neau et tous les autres !


Entou­ré de celles et ceux qu’il aimait, le pétillant Jacques Hen­ri Lar­tigue a toute sa vie pho­to­gra­phié pour « empailler le bon­heur », avec sim­pli­ci­té, gaie­té et la volon­té obs­ti­née de regar­der la vie et le monde côté soleil.

« Depuis que je suis tout petit, j’ai une espèce de mala­die : toutes les choses qui m’émerveillent s’en vont sans que ma mémoire les gardent suffisamment. »

Quand Jacques Hen­ri Lar­tigue déclenche, c’est pour fixer le beau, ins­tan­ta­né­ment et à jamais. Avec ces images lumi­neuses éloi­gnées des tour­ments du XXe siècle, que l’éternel gamin de la Belle Époque a tra­ver­sé comme une comète joyeuse, il écrit une his­toire unique et émer­veillée, qui n’existe que dans les épais albums dans les­quels il ras­semble ses clichés.

Le port­fo­lio de l’album RSF déroule la très longue et pro­li­fique car­rière d’un pho­to­graphe né en 1894 et qui ne ces­se­ra jamais de l’être, de l’enfance jusqu’à sa mort en 1986. Lar­tigue a immor­ta­li­sé tout ce qui plai­sait à son oeil, des exploits bal­bu­tiants de l’automobile et de l’aviation aux toi­lettes des scène de ses femmes et muses aux jeux des corps spor­tifs sur les plages, accu­mu­lant au fil du temps des mil­liers de frag­ments de bon­heur. Une vie de beau­té et d’apparente insou­ciance à laquelle Repor­ters sans fron­tières a choi­si de rendre hommage.

« Et main­te­nant à vous, modestes pho­tos, de faire ce que vous pour­rez – bien peu je le sais – pour tout racon­ter, tout expli­quer, tout faire deviner. »

L’ensemble est éclai­ré par des textes inédits de quelques amou­reux de Lar­tigue : Char­lotte Ram­pling, proche amie du couple Lar­tigue dans les années 70 ; Sophie Fon­ta­nel, pour qui l’élégance de ses images est un talis­man contre la tris­tesse ; Sabine Weiss, qui a ren­con­tré l’éternel dan­dy au détour d’un repor­tage pour une revue amé­ri­caine ; Hélène Orain, qui décons­truit le mythe lar­ge­ment répan­du du « pho­to­graphe ama­teur » et Jean-Marie Périer, fan de Lar­tigue depuis et pour tou­jours. Du gamin pho­to­graphe sui­vant les facé­ties de son frère Zis­sou au por­trai­tiste offi­ciel de Valé­ry Gis­card d’Estaing, retour sur le par­cours d’un maître incon­tes­té et rieur de la photographie.

BALBINA FLORES UN COMBAT POUR LA PRESSE AU MEXIQUE

Dans le pays le plus meur­trier du monde pour les jour­na­listes, une voix s’élève. Repré­sen­tante de Repor­ters sans fron­tières à Mexi­co, Bal­bi­na Flores revient sur 20 ans de com­bat pour que jus­tice soit rendue.

Un pos­ter de la cou­ver­ture et une affiche du prix Lucas Dole­ga 2021 offert !