60 – Véro­nique de Viguerie

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VÉRONIQUE DE VIGUERIE, TÉMOIN DE GUERRE 

Repor­ters sans frontières (RSF) vous pro­pose de découvrir les incroyables pho­tos de Véronique de Vigue­rie, lauréate du Visa d’or Paris Match News et du Visa d’or Huma­ni­taire du Comité Inter­na­tio­nal de la Croix-Rouge (CICR) 2018. Au gré de ses repor­tages, accompagnée de sa sœur de plume Manon Quérouil-Bruneel, cette pho­to­re­por­ter au cœur vaillant a été femme de tali­ban dans la vallée de Swat, ache­teuse de terres rares en Mongolie-Intérieure ou pen­sion­naire d’un bor­del à Damas… De ces moments intenses, Véronique de Vigue­rie rap­porte des images puis­santes et poi­gnantes et une affec­tion particulière pour celles et ceux qui refusent leur sort.

« Pho­to­re­por­ter de guerre, mère de deux enfants, blonde et pas stupide »

On la retrouve sur tous les fronts, trou­vant le meilleur angle et déclenchant de vio­lentes émotions : les lycéennes enlevées par Boko Haram au Nigéria, les com­bat­tantes kurdes contre l’État isla­mique en Irak, la guerre contre la drogue aux Phi­lip­pines, mais aus­si les forçats de l’industrie en Chine ou les habi­tants de la « jungle » à Calais…

En 2009, elle reçoit le 3e prix au World Press Pho­to, en 2010 le prix Bayeux-Cal­va­dos des cor­res­pon­dants de guerre. Sa concep­tion de son métier, dont les moteurs sont l’urgence et l’humanité, lui a fait par­cou­rir le monde, de la Colom­bie à l’Irak, de la Soma­lie au Pakis­tan, sou­vent dans des condi­tions très périlleuses. Celle qui se présente iro­ni­que­ment comme « pho­to­re­por­ter de guerre, mère de deux enfants, blonde et pas stu­pide » ne cesse d’être animée par le désir de mon­trer « ce qui a besoin d’être vu ».

PLAN LARGE – LES JOURNALISTES DANS LE VISEUR DES NARCOS 

RSF AU PLUS PROCHE DU TERRAIN

Emma­nuel Colom­bié est res­pon­sable du bureau Amérique latine de l’organisation situé à Rio de Janei­ro. Pour ce nou­vel album, il détaille depuis Rio les dan­gers qu’af­frontent les jour­na­listes enquêtant sur les groupes mafieux de la région. Au plus proche du ter­rain avec son équipe et l’aide des cor­res­pon­dants de RSF en Amérique latine, il assure le relais entre le siège à Paris et les actions menées sur place.

RETOUR À BOGOTÁ

Grand repor­ter et écrivain spécialisé dans les affaires de police et de ban­di­tisme, Frédéric Plo­quin décrit dans ce dos­sier spécial le nou­veau pay­sage du tra­fic de drogues en Amérique latine : bandes incontrôlables, armées privées, cor­rup­tion et renon­ce­ment à tous les étages, et tra­vail de plus en plus dif­fi­cile et risqué pour les jour­na­listes, qu’ils soient locaux ou étrangers.

TROIS DESTINS DE JOURNALISTES

Pour compléter ce dos­sier spécial, où l’on découvre avec sidération une presse littéralement prise à la gorge par les mafias, les armes et la cor­rup­tion de cer­tains hommes poli­tiques, RSF présente le tra­vail de trois autres acteurs du jour­na­lisme qui luttent à leur manière contre ces fléaux.