Dans de nombreux pays du monde, les journalistes qui traitent d’environnement ressemblent de plus en plus à leurs confrères et consœurs reporters de guerre ou spécialistes des ma as : quand on ne les assassine pas comme au Brésil, aux Philippines, au Mexique ou en Inde, quand on ne les emprisonne pas comme en Russie ou aux Etats-Unis, on tente par tous les moyens d’empêcher, de saboter ou de con ner leurs enquêtes. La criminalité environnementale et l’urgence écologique, qui décuplent leur courage, convaincront-elles les médias de leur accorder la primauté qui leur revient ?